Cine-by-mahf - Passionné de cinéma : mes critiques et tenues de filmshttp://cine-by-mahf.cowblog.frFinalement ne sommes nous pas tous cinéphiles à notre manière ? Est-ce une obligation d'aimer les films en V.O , les films :" anciens" et les films d'auteurs pour se prétendre cinéphile ? Je me permet de demander parce que bien souvent je tombe sur des cinéphiles très fermés qui prennent de haut car on aime le divertissement ou qu'on aime regarder les films en VF...je trouve ca vraiment pas cool du tout . Pour moi il n'y a pas de règles particulières pour se prétendre cinéphile du moment que l'on aime le cinéma . Je vais prendre mon exemple : Je ne suis pas le cinéphile pur et dure qui prends de haut les amateurs s de blockbuster je pense que l'on peut être cinephile en appréciant les films classiques , les thrillers , les comédies , drames.... Je vis tout simplement les films . Je suis un grand consommateur de bluray j'adore les interactivités des bluray . J'ai une énorme admiration pour les cinéastes et je ne les remercierais jamas assez d'avoir fais naitre en moi une énorme passion . Meme si j'affectionne les films en V.O je suis tout de même adepte du doublage sous certaines conditions . J'avoue apprécier les voix françaises de Matt Damon ( Damien Boisseau ) Jonnhy depp ( Bruno Choel ) Colin Farrel ( Boris Rehlinger ) .. Celà ne fait pas pour autant de moi un non cinéphile . Qui me connait un minimum sait que je voue une passion sans fin au septième artCowblogfrFri, 04 Oct 2013 22:13:21 +0200180http://cine-by-mahf.cowblog.fr/sucker-punch-la-critique-du-film-3252017.htmlSucker Punch : La critique du film :Image




Sucker Punch : La critique du film :


Agrandir l'image (dimensions: 800 x 524)Image

Zack Snyder signe avec ce film son film le plus :" délirant" .

Sur le papier Sucker Punch peut faire peur . Une bande de bimbos dopés à la sauce Rambo baffant des Samourais et adeptes de gun fights . Ou comment les bandes annonces ne savent décidement pas comment vendre un film ou comment brouiller les pistes .


Je ferai prochainement une analyse poussée du film et afin de ne pas spoilier j'irai simplement à l'éssentiel . 

Très critiqué à sa sortie , Sucker Punch est pour moi une très bonne surprise et c'est toujours avec grand plaisir que je le regarde .

Par son contenu , par son esthéthique et par sa bande sonore Sucker Punch est un pur bjoux cinématographique .

Certains ont reproché au film qu'il n'avait pas les moyens de son ambition . La critique est facile l'art difficile !


Le dernier film de Znyder a plusieurs niveaux de lecture et un second visionnage s'impose pour pouvoir pleinement profiter de toute sarichesse .

Emily Browning incarne une babydoll fragile et le reste du casting féminin est parfaitement homogène .

Si Znyder n'a plus à prouver son goût pour l'esthéthique :" BD" ( 300 , Watchmen ) c'est également un grand bonhomme jouant avec l'Histoire . Certaines séquences de Sucker Punch ne sont pas sans rappeller les anachronismes volontaires de la superbe séquence d'ouverture de Watchmen . 

Des actrices plus charmantes les unes que les autres , un scénario écrit par Znyder lui même et une eshéthique excellente , Sucker Punch frappe fort !

POUR CEUX QUI SE PRENNENT LA TETE ( SPOILER )  :

http://oblikon.net/analyses/sucker-punch-analyse-et-explications/


Test Bluray :


Image : 

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Le transfert HD sert une fois de plus le film et les couleurs sont superbement retranscrites ce qui permet au spectateur d'entrer pleinement dans ce délire visuel . La palette de couleurs est généreuse allant de l'ambiance froide du manoir lennox aux tons psychédéliques des :" délires" de Babydoll , nos yeux se régalent . 

Verdict Image : 9,5 / 10 

Intéractivité : 

L'édition Bluray de Sucker Punch est dotée d'un bonus de taille : Une version longue incluant une vingtaine de minutes supplémentaires au film et quelques différences au niveau du montage de certaines séquences .


Très importante à la compréhension du film et de sa symbolique cette version longue est une excellente initiative . Comme une bonne nouvelle ne vient jamais seule , le disque bluray de la version longue est dotée du MAXIMUM MOVIE MODE , bonus spécifique aux bluray Warner .

Cette fonction intéractive permet au spectateur de rentrer au coeur du film via des ideogrammes et mini focus tout en continuant le film . 

L'option Maximum Movie Mode de Sucker Punch s'avère très intéressante et particulièrement fournie : Interview, galleries photos , storyboards , commentaires de Zack Znyder , tout ces petits focus sont captivants . On y découvre un Zack Znyder tout à fait sympathique , simple et des acteurs dévoués au film . 

La suite des suppléments contient de sympathiques petits cours métrages d'animation faisant office de préquelles à différents moments du film ainsi qu'un bonus original nous plongeant dans les coulisses du tournage de la bande originale du film .

Verdict intéractivité : 

9,5 / 10
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http://cine-by-mahf.cowblog.fr/commentaires-3252017.htmlFri, 04 Oct 2013 22:13:00 +0200http://cine-by-mahf.cowblog.fr/sucker-punch-la-critique-du-film-3252017.html
http://cine-by-mahf.cowblog.fr/critique-de-film-machine-gun-preacher-3251213.htmlCritique de film : Machine Gun Preacher
Critique de film : Machine Gun Preacher

 


 
Très enthousiaste au visionnage de la bande annonce et conscient qu'il s'agissait d'un film ayant ramassé les critiques négatives , c'est avec un oeil averti que je me suis procuré le bluray de Machine Gun Preacher .

J'ai été assez surpris du contraste entre la portée religieuse et pacifique du film et la terrible violence des scènes de massacres civils en Afrique .

Avec ce parti pris , Marc Forster nous offre l'occasion d'être confronté de plein fouet à cette horreur . Certaines séquences sont pour ainsi dire insoutenables mais pour le moins indispensables .

Avec ce film Gérard Butler prouve qu'en plus d'être un bon acteur est engagé .

. «Il s'est battu pour l'avoir, puis pour que le film soit fait " déclara Marc Foster

Mais il a ce qu'il faut pour incarner Sam: j'ai pensé à lui très tôt dans le processus, car il est l'un des rares acteurs de Hollywood à être aussi masculin, à paraître aussi fort et solide. De plus, son passé sombre - alcool, drogues - en faisait un excellent candidat pour chausser de tels souliers.»

Comme Michelle Monaghan, qui incarne sa femme, l'acteur écossais a passé pas mal de temps en Pennsylvanie en compagnie des Childers. Le scénariste Jason Keller a fait de même... et plus.

«Pendant une année, j'ai fait des allers-retours entre leur maison et Los Angeles, et Sam est venu me visiter à plusieurs reprises. Puis, je suis allé au Soudan, où j'ai vécu à l'orphelinat, j'ai parlé aux enfants et aux adultes qui travaillent sur place», raconte celui qui a été pris «à la gorge et au coeur» en découvrant l'histoire de Sam

. Une histoire qui lui a été racontée par le principal intéressé, mais aussi par ses amis, sa famille, les soldats soudanais, les orphelins. «Tout ce qui est dans le scénario lui a été inspiré par ces témoignages, pas seulement par le mien», poursuit Sam Childers.

Mais le résultat n'est pas un documentaire, ses artisans l'assument: «Sam et moi avons eu des milliers de discussions, je l'ai consulté sur tout, dit Jason Keller. Mais vous ne pouvez pas raconter la vie de quelqu'un au cinéma sans prendre de licence dramatique.

Chaque scène s'est vraiment produite ou est inspirée de la réalité . Oui, nous avons poussé sur l'action parce que nous voulions faire un film qui soit vu par le plus de gens possible. Mais si vous parlez aux gens qui vivent là-bas, ils vous diront que ce qui se passe est pire que ce que nous montrons.»

«Ils ont posé ma vie sur une table et en ont extrait ce qui leur semblait être le meilleur», conclut Sam Childers. Satisfait du résultat? Rires.

«Bien sûr. Mais ma vie est tellement mouvementée qu'il y aurait de quoi faire un deuxième film.»

Machine Gun Preacher est également assez différent des autres films humanitaires et sur le même sujet .

Ici , pas question de répondre à la barbarie par la non violence , Sam n'hésite pas à appuyer sur la gâchette pour prôteger les siens .
Et c'est là tout le paradoxe du film qui fait peut être également son charme .

S'arrêter aux messages religieux du film serait à mon avis une erreur et celà empêcherait de passer à côté de tout l'engagement de l'équipe pour dénoncer ces horreurs .

Un film qui fait office de piqûre de rappel !
Indispensable .

http://www.bolyabaenga.org/index.php?option=com_content&view=article&id=312:machine-gun-preacher-pour-lamour-de-dieu-et-des-enfants&catid=42:les-enfants-soldats&Itemid=61
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http://cine-by-mahf.cowblog.fr/commentaires-3251213.htmlTue, 24 Sep 2013 08:40:00 +0200http://cine-by-mahf.cowblog.fr/critique-de-film-machine-gun-preacher-3251213.html
http://cine-by-mahf.cowblog.fr/critique-de-film-spring-breakers-3251212.htmlCritique de film : Spring Breakers :Critique de film : Spring Breakers :








Spring Breakers n'est en aucun cas un Projet X sous les tropiques .


Par sa réalisation son montage et son parti pris , le film d'Harmony Korine est expérimental .
Nous sommes pris dans une spirale infernale d'1h30 .

Ici , aucune question de morale pompeuse et convenue sur une jeunesse en perdition .

Les protagonistes du film ne sont en aucun cas poussés à leurs décisions . Korine dresse le portrait au vitriol d'une certaine jeunesse qui se complait dans une forme de débauche vendue pour :" anarchie " . 

Le coktail sexe alcool drogue et défonce est bien entendu de la partie mais ce qui différencie Spring Breakers des autres productions c'est que justement , ce coktail n'est en aucun cas un :" faire valoir" , mais un but en soi à atteindre par les protagonistes tel un jeux vidéo .

D'ailleurs la thématique du jeux vidéo est pleinement explicite par le biais d'un montage sonore et d'une photographie clipesque .

Ainsi le Spring Break n'est ni plus ni moins que le dernier niveau d'une :" partie" .

Un rite de passage , un moyen de se faire connaitre et de graver les échelons de la popularité . 
L'Arsenal d'Alien renforce cette thématique du virtuel pour réel .

La thématique du jeux vidéo est également représentée par une bande originale et un montage sonore épileptique . 
La réalisation d'Harmony Korine n'est pas sans rappeller Terrence Malick par moment et Tony Scott dans d'autres .
Le réalisateur ne cherche en aucun cas à dénoncer ou faire la morale , en allant bien au delà d'une certaine bien pensance , le réalisateur place la jeunesse en face d'un miroir déformant fait du fameux :" rêve américain" et rien d'autre .
C'est justement cette superficialité planante tout au long du métrage qui le rends si percutant et viscéral . 

Ceux qui n'attendaient de Spring Breakers qu'un énième pretexte à des scènes de débauche seront fortement déçus .

Et c'est peut être le but de Korine .

Decevoir ces jeunes prétendant être porte drapeau d'une génération où la débauche est un but à atteindre . 
Les scènes érotiques alternent entre moments véritablement répugnants et grâce rarement atteinte de nos jours .

Spring Breakers a également des airs de True Romance ; Bête et méchant sur la forme mais renfermant une romance profondément belle .

Un film choc indispensable , là où des séries comme Skins ne servent au final que des propos victimisant et mélodramatiques , Spring Breakers ne nous montre que ce que les protagonistes ont en tête .

Oubliez également les éternelles scènes de confrontation parents / ados . 

N'allez pas chercher le salut du film dans des morales et tirades philosophiques .

Les amateurs de Projet X , d'orgies d'adolescents défoncés risquent d'être fortement dépaysés avec Spring Breakers ! En effet , si les beuveries et baisers lesbiens sont présents dans le film , il prends à contre pied ce coktail et propose un film terriblement glaucque .

Le rêve américain à la sauce adolescente est ici revu et corrigé et dresse un portrait au vitriol d'une société à la recherche d'une identité propre à chacun .

Les personnes croyant enfin se :" trouver" en participant à ces événements risquent d'être interpellées par les propos du film que j'ai trouvé très juste et bel et bien loin de la pseudo morale larmoyante que l'on trouve en général dans des films ayant pour thème l'adolescence .

Chacun des choix pris par les protagonistes engendreront des situations innatendues jusqu'à un final qui je pense ne laissera pas indifférent .

James Franco a l'apparence improbable est saissisant d'authenticité dans tout ce qu'il y a de plus :" crade" : Pervers , dealer , trafiquant de drogue et d'armes , avide d'argent .

Paradoxalement c'est le manque de consistance de son personnage qui le rends on ne peut plus réaliste .
Le quator d'actrices disney reconverties en filles délurées est tout à fait crédible .

Il est bon qu'avec un sujet aussi polémique et :" casse gueule" le réalisateur ait osé prendre le risque .
Toutefois je trouve l'interdiction aux moins de douze ans un peu légère étant donné les scènes érotiques et la violence de certaines séquences . 

La bande originale de Cliff Martinez alterne pistes dramatiques et pistes :" délurées" .

Un film plus intelligent qu'il n'y parait .

A condition de savoir lire entre les lignes . Et c'est peut être ce qui fait que Spring Breakers est un chef d'oeuvre .

A bon entendeur !
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http://cine-by-mahf.cowblog.fr/commentaires-3251212.htmlTue, 24 Sep 2013 08:33:00 +0200http://cine-by-mahf.cowblog.fr/critique-de-film-spring-breakers-3251212.html
http://cine-by-mahf.cowblog.fr/critique-de-film-ted-3251203.htmlCritique de film : TedCritique de film : Ted




Voilà une comédie américaine comme je les aime ! Trash et politiquement incorrecte et bon sang que ca fait du bien à une période ou la bienpensance revient à grand pas .




Je fais court le propos du film n'est qu'un prétexte à des situations plus cocasses les unes que les autres et c'est tant mieux ! .

L'introduction du film ( servie par une splendide transition du logo universal ) se joue des pires clichés guimauve ( la période de noél , les enfants sages tout ca..) pour notre plus grand plaisir .
L'introduction fait place à un générique qui parlera a quiconque à grandi dans les années 80-90 ( Indiana Jones, E.T , Jurassic Park pour ne citer qu'eux ) .

S'en suit un film qui enchaine les moments de pure déconnades reservées à un public averti car Ted est tout de même assez trash tant dans certaines situations que dans des répliques bien amenées .

Mark Walberhg campe un personnage assez similaire à celui qu'il incarnait dans l'excellentissime :" Two others guys" ( Very bad cop en Français ) à savoir autoderisoire et décallé comme je les aime .
Ce buddy movie like est parfaitement bien dosé entre scènes intimistes et scènes comiques , Mila Kunis est comme à l'accoutumée gracieuse .

Les caméos et second rôles n'ont rien à envier aux vedettes que ce soit Ryan Renolds ou encore...un acteur de twilight . Je n'en dis pas plus pour ne pas gâcher le plaisir !

J'ai évoqué plus haut l'aspect très 80's du générique , mais c'est TOUT le film qui frappe l'inconscient du spectateur et le renvoyant aux heigthies de clin d'oeils évidents à certaines pistes de la bande originale qui ne sont pas sans rappeller les travaux d'Alan Silvestri et de John Williams , compositeurs phares d'un grand nombre de blockbuster des années 80 .

Notons également que TED est cependant beaucoup plus fin qu'il n'y parait et délivre une critique évidente de l' éducation actuelle et de l'abandon des parents de toute forme d'autorité , le parallèle entre les trentenaires :" geek" dont fait partie Walbergh et les enfants d' aujourd'hui est très interessant et pour un film de cette catégorie ce n'est qu'un bonus ! .


Tout comme Les Griffin, American Dad! et The Cleveland Show, séries télévisées également créées par Seth McFarlane, le film fait référence à de nombreux films, séries télévisées ou phénomènes culturels :

E.T. l'extra-terrestre :

La banlieue dans laquelle habite John Bennett au début du film est assez semblable à celle du film, de plus, l'introduction du film est assez comparable : un jeune garçon solitaire (John/Elliot) fait la rencontre d'un être extraordinaire (Ted/E.T.).

Ted reprend également un plan du film, dans lequel on voit Elliot/John filmé de l'intérieur de son placard. Le générique de début du film montre également John porter Ted dans un panier à l'avant de son vélo, une couverture sur la tête, comme dans la séquence d'E.T. désormais très célèbre.

Indiana Jones :

Dans sa chambre, John a l'affiche d'Indiana Jones et le Temple maudit. Plus tard dans le film, lorsque Ted tente de s'échapper de la maison de Donny, les célèbres notes du générique d'Indiana Jones sont jouées, alors que Ted ramasse son oreille avant de s'enfuir, de la même manière qu'Indiana Jones ramasse son chapeau avant de quitter le Temple Maudit.

Star Wars :

Alors que John reçoit Ted pour Noël, un enfant reçoit une boîte de figurines des personnages de Star Wars. Seth McFarlane avait déjà parodié la première trilogie Star Wars dans Les Griffin avec la trilogie Blue Harvest, Something, Something, Something, Dark Side et It's a Trap. À noter également que la sonnerie de portable de John spécifique à Lori est " The Imperial March ".

Enfin, à la fin du film, lorsque Ted tombe de la tour du stade, coupé en deux, fait référence à la scène que l'on retrouve dans la Menace Fantome losrque Dark Maul est tué.

Intelligence Artificielle : Dans Intelligence Artificielle, le nounours de David Swinton s'appelle "Teddy" qui est un robot peluche qui parle et bouge.

Teen idols :

Lorsqu'il est révélé au monde que Ted est vivant, il accède soudainement à la célébrité, avant de redevenir totalement anonyme. Le narrateur fait à ce moment référence à d'autres "teen idols", comme l'on pu être Corey Feldman, Frankie Muniz ou Justin Bieber.
Alf :

Lorsqu'il est connu, Ted se rend sur le plateau de The Tonight Show, à l'époque présenté par Johnny Carson. Selon Ted, Carson confondait Ted et Alf et pensait que ce dernier était juif.

Tom Skerritt :

Le patron de John, Thomas, prétend être un ami proche de l'acteur Tom Skerritt. Il a même une photo où il pose à côté de l'acteur, tout comme Rex plus tard dans le film. Skerritt apparaît même à la fin du film, au mariage de John et Lori. John répliquera même à son patron avec une réplique du film Top Gun, dans lequel Skerritt joue, ce que Thomas semblera ne pas comprendre.

K 2000 : La sonnerie du portable de John pour Ted est celle du générique de la série.


Y a-t-il un pilote dans l'avion ? : Selon John, sa rencontre avec Lori s'est faite de façon similaire à celles des personnages de Ted et Elaine.


Octopussy :

Il s'agit du premier film que John et Lori ont vu ensemble. Plus tard, John montera sur scène lors du concert de Norah Jones pour chanter la chanson All Time High, chantée par Rita Coolidge dans le film. Les premières notes de saxophone de la chanson sont interprétées par Norah Jones elle-même.

Jack et Julie :

Ted regarde ce film avec les prostituées qu'il a ramené chez John et Lori. Il s'étendra même sur la présumée piètre qualité du film.

Cheers :

John part du travail afin de regarder avec Ted les bonus du DVD de cette série, dans lesquels l'acteur Ted Danson déclare : « Woody Harrelson a la plus petite bite que j'ai jamais vue ».

Arnold et Willy :

Ted compare sa vie d'ex-enfant star déchu à celle des acteurs de cette sitcom.


Flash Gordon :

Selon John, il s'agit pour Ted et lui d'une part importante de leur éducation. Tous les deux sont donc des fans inconditionnels du super héros.

Ainsi, ils font souvent référence à la série dans leur conversation et Ted a l'affiche du film dans son appartement. Ils seront fous de joie de rencontrer l'acteur Sam J.Jones, interprête de Flash Gordon. John ira jusqu'à quitter une fête à laquelle il était avec Lori afin de le rencontrer. Lorsqu'il fait sa rencontre, John est aux anges et va même avoir une hallucination dans laquelle il s'imagine revivre une séquence du film, sur la chanson de Queen, Flash. À la fin du film, Sam J. Jones officiera même en tant que pasteur au mariage de John et Lori.


Les Griffin :

Dans son film, Seth Mac Farlane ne se prive pas de faire des clins d'oeil à la série qui l'a fait connaitre. Ainsi, lors de la fête chez Ted, John dit à celui-ci :« Allons sur un pont vomir sur des voitures », une réplique des Griffin, ce à quoi Ted réplique : « Je n'ai pas du tout la même voix que Peter Griffin ! ».

En réalité, c'est le même acteur, Seth MacFarlane, qui fait la voix de Ted et joue aussi le rôle de Peter Griffin dans la série. Dans la version québécoise, Ted dit "Brian Griffin" à la place de "Peter Grifffin" car l'acteur qui fait la voix de Ted, Tristan Harvey, double la voix de Brian Griffin dans la série.

Par ailleurs, on peut également souligner que le casting du film montre la fidélité de Seth MacFarlane envers ses collaborateurs. En effet, les deux scénaristes du film ainsi que l'actrice Mila Kunis se connaissent depuis des années en raison de leur collaboration sur la série Les Griffin. De même pour Patrick Warburton, Alex Borstein, Ralph Garman et John Viener, jouant respectivement Guy, la mère et le père de John et Alix, tous doubleurs de la série.

Tintin :

Dans sa chambre d'hôtel, John lit la bande dessinée Objectif Lune, le seizième tome des aventures de Tintin.
Le Journal de Bridget Jones : Après sa rupture avec John, Lori regarde ce film.

American Party :

Ted compare physiquement Jared, le petit ami de Guy à Van Wilder, héros du film American Party. Or, ces deux personnages sont interprétés par Ryan Reynolds.

Superman Returns :

À la fin du film, le narrateur révèle que Sam J. Jones a déménagé à Hollywood dans l'espoir de reprendre sa carrière et est devenu le colocataire de Brandon Routh. Le narrateur s'étend alors sur la « bouse » que représente selon lui ce film.

Taylor Lautner :

Dans la scène finale, le narrateur révèle également que Robert, un enfant enrobé, a engagé un coach, a perdu beaucoup de poids et est devenu Taylor Lautner, connu pour son rôle dans la saga Twilight.

The Wall :

Pendant la scène dans la chambre de John, lorsque Ted dit qu'il ne peut pas avoir de pudding s'il ne finit pas sa viande, il fait référence à la menace utilisée par l'instituteur dans l'opéra-rock du groupe Pink Floyd.

Aliens, le retour: vers la fin du film, alors que son corps est coupé en deux, Ted se compare au robot dans le film Aliens, le retour. Il fait référence à la scène où Ellen Ripley et l'androïde Bishop réussissent à tuer l'Alien, mais où Bishop perd la moitié de son corps durant le combat.

Sinéad O'Connor : sur le parking, Donny se propose d'adopter Ted mais ce dernier refuse et préfère faire des blagues sur la situation. En faisant référence à Donny, Ted dit notamment à sa copine :" c'est Sinead O'Connor, mais elle est moins jolie qu'elle ne l'était".

Kiss : Dans la chambre de Ted lors de la soirée en présence de Sam J. Jones on aperçoit une affiche de Kiss.
La bagarre entre Ted et John rappelle fortement celle de Peter Griffin et le poulet géant.

Robert Downey Jr: les prénoms des deux "méchants", Robert et Donny, font sûrement référence à ce qu'on appelle le "Downey syndrome"

(faire des choses stupides quand on est sous l'emprise de l'alcool). Les deux personnages sont complètement fous.
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http://cine-by-mahf.cowblog.fr/commentaires-3251203.htmlMon, 23 Sep 2013 23:50:00 +0200http://cine-by-mahf.cowblog.fr/critique-de-film-ted-3251203.html
http://cine-by-mahf.cowblog.fr/critique-de-film-world-war-z-3251201.htmlCritique de film : World War Z :Critique de film : World War Z :
 


World War Z est un film qui aura su se faire désirer ! Le métrage de Marc Foster est-il à la hauteur des espérances ?


Une réussite en demie-teinte ..


Soyons francs : World War Z est un blockbuster et en ce sens il remplit parfaitement son cahier des charges avec un rythme effrainé .


La mise en scène de Marc Foster est dynamique et certaines séquences sont de pures réussites , on en prends :" pleins les yeux" pour le coup les zombies sont véritablement en furie .


Là où le métrage est intéressant c'est qu'il montre comment tout peut déraper en quelques secondes, les images de panique générale et d'hystérie collective sont plutôt marquantes même si elles sont beaucoup plus asceptisées que dans des films tels que 28 semaines plus tard .

Remarquons une prise de risque somme toute assez osée dans la mesure où nous apprenons la mort du président américain et de la plupart des hautes instances .


Malheureusement le film s'enlise dans une quête quasi biblique et les problématiques du départ sont vites expédiées , il aurait été intéressant que Foster explore plus en profondeur ce cataclysme .

La suite du film est somme toute assez classique , recherche d'un vaccin et traitement de l'épidémie .

La bande sonore composée par Marco Beltrami n'est pas véritablement transcendante si ce n'est quelques rares morceaux rappelant la bande originale de 28 jours plus tard composée par John Murphy et qui met en scène des zombies affamés dans une Grande Bretagne post apocalyptique .

Un hasard sans doute.

Là où le bas blesse c'est dans l'idéologie du film qui s'inscrit dans un contexte on ne peut plus sulfureux de conflit au Moyen Orient .

Ainsi Israel dernier bastion de résistance mondiale accueille tel une tour de Babel les rescapés en son sein . Tous sont protegés par un mur...dressé contre les Palestiniens .

L'épidémie sera d'ailleurs amenée en Israel par des Palestiniens peu prudents .

Inutile d'être engagé

politiquement pour comprendre que ce parti pris s'avère très dangereux et risque de mettre le feu aux poudres sur un sujet déja horrifique .
A partir de là , le film perd toute crédibilité vis à vis de ses intentions de :" divertissement" et le reste du métrage ne sauvera pas le film du nauffrage cinématographico-politique .

Ce qui n'était qu'un sympathique film de zombies se transforme en film politiquement correct .

Je passerais outre sur les nombreuses incohérences et scènes prévisibles .

Petit spoiler : Brad Pitt meurs pas et sauve l'humanité ou dumoins ce qu'il en reste et les zombies finissent crâmés au lance flammes .

Voilà .

Dispensable .
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http://cine-by-mahf.cowblog.fr/commentaires-3251201.htmlMon, 23 Sep 2013 23:32:00 +0200http://cine-by-mahf.cowblog.fr/critique-de-film-world-war-z-3251201.html
http://cine-by-mahf.cowblog.fr/critique-de-film-droit-de-passage-3251199.htmlCritique de film : Droit de passageCritique de film : Droit de passage



En prenant pour base uniquement sur le synopsis , Droit de passage sent bon le film politiquement correct et bien pensant mais ne nous y trompons pas !

Le réalisateur Wayne Kramer nous propose un métrage viscéral d'1h45 .

L'Homme qui avait déja évoqué l'immigration aux Etats Unis dans son impitoyable Running Scared en 2006 ( La Peur au ventre avec Paul Walker ) récivide et cette fois ci c'est le coeur même du film .


Wayne Kramer ne se place jamais en donneur de leçon et c'est au spectateur de se faire sa propre opinion .

Il faut bien dire que les multiples facettes du problème de l'immigration aux Etats Unis post 11 Septembre sont plutôt bien traitées dans le film .
Des immigrants mexicains à la diaspora juive et asiatique .

Aucune réalisation ;:" m'as tu vu" de la part de Kramer .

Si le réalisateur avait usé de tout son talent graphique et visuel dans La Peur au Ventre , il préfère ici opter pour une réalisation plus conventionnelle mais qui n'en reste pas moins efficace soutenue par une bande originale de Mark Isham de très bonne facture ni trop puissante ni trop larmoyante juste ce qu'il faut .

La distribution est à la hauteur du film et si l'on peut être effrayé par les :" têtes d'affiche" ,(Harrisson Ford , Ray Liotta , Jim Sturgess ) Kramer prend assez de recul pour que ces acteurs nous présentent des personnes écorchées vives on ne peut plus authentiques et sincères .

Un film indispensable qui se doit d'être vu .

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http://cine-by-mahf.cowblog.fr/commentaires-3251199.htmlMon, 23 Sep 2013 23:28:00 +0200http://cine-by-mahf.cowblog.fr/critique-de-film-droit-de-passage-3251199.html
http://cine-by-mahf.cowblog.fr/critique-de-film-shortbus-3251198.htmlCritique de film : ShortbusCritique de film : Shortbus


Shortbus où une définition de la sexualité .

Par son affiche et son synopsis , Shortbus sentait bon le film trash digne d'assouvir les pulsions de quelques personnes à l'esprit limité .

Dans une certaine mesure nous pouvons dire que Shortbus est un parent de Fight Club de David Fincher dans sa manière de traiter un sujet qui au premier abord peut paraître provoc .

Shortbus n'est ni plus ni moins qu'un traitement quasi chirurgical de la sexualité et en aucun cas une apologie de moeurs .
Le message que je retiendrais du film est que s'abandonner aux plaisirs de la chair ne peut se réaliser sans une béattitude absolue sur tous les plans y compris celui des sentiments .

Une critique ne suffirait pas à décortiquer les multitudes de points abordés dans ce film tous aussi importants et poignants les uns que les autres .
Je n'ai rarement vu un réalisateur viser aussi :" juste" concernant la sexualité et le milieu des clubs libertins .

Oubliez les caméras voyeuristes des reportages d'investigation et laissez vous guider par la caméra de John Cameron Mitchell qui nous embarque pour une passionnante plongée dans le monde drôle , parfois osé mais toujours affectueux de Shortbus .

Les scènes :" trash" s'inscrivent dans une continuité somme toute assez logique et certaines séquences se révèlent être de purs moment de grâce comme il est devenu bien rare de voir au cinéma de nos jours .

John Cameron Mitchell dresse une sublime définition de la sexualité de l'amour et de la beauté trois choses complémentaires qui ne peuvent fonctionner ( ou alors très rarement ) si on les dissocie .

La phrase d'accroche du film aurait du mettre la puce à l'oreille :" Pas d'amour sans amour" .

Un vrai film , avec de vrais dialogues servis par une mise en scène créative et de vrais acteurs devant la caméra .
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http://cine-by-mahf.cowblog.fr/commentaires-3251198.htmlMon, 23 Sep 2013 23:25:00 +0200http://cine-by-mahf.cowblog.fr/critique-de-film-shortbus-3251198.html
http://cine-by-mahf.cowblog.fr/critique-de-film-conjuring-3251196.htmlCritique de film : ConjuringCritique de film : Conjuring



James Wan aux commandes , l'un des meilleurs maitre de l'horreur de ces dix dernières années , Patrick Wilson à bord , une histoire d'esprits , celà sent le déja vu . Mais c'est oublier que le bougre de James Wan est un petit génie en la matière , avec Conjuring , le jeune réalisateur démontre encore une fois qu'il maitrise son sujet ! .

Si vous avez aimé les films de James Wan et en particulier Insidious ( Dieu que j'attends le second volet avec impatience ! ) et Dead Silence vous aimerez Conjuring . Si vous n'avez pas apprécié ces films , passez votre chemin !

Si Conjuring ne renouvelle pas le genre , il possède de sérieux atouts qui en font un film particulièrement interessant .
Tout d'abord le casting , comme pour Conjuring ou encore Death Sentence , il est agréable de constater que James Wan parvient à rassembler des acteurs :" crédibles " pour incarner des familles .

James Wan & son équipe ont également fait un très bon travail de documentation pour retranscrire à l'écran une histoire inspirée des protagonistes dans les années 70 .
Cette recherche d'authenticité se ressent dans le film par les investigations des Warren .

L'un des atouts du film est également son côté :" rationnel" , même les chasseurs de fantôme tentent de rassurer les fami
lles en leur expliquant que la plupart des phénomènes paranormaux peuvent trouver une explication rationnelle .
Un très bon point pour moi .


Le jeune réalisateur ne se repose pas sur ses lauriers en terme de réalisation et expérimente énormément de choses sur ce film comme certains plans-séquence particulièrement bien venus .

La caméra possède un grain qui permet encore plus de nous replonger dans les seventies , du point de vue du passionné :" vintage" que je suis , je note également que l'époque à été particulièrement bien reconstituée qu'il s'agisse des vêtements :" kitchs" aux coupes de cheveux en passant par les voitures .

Je ne dirais pas que Conjuring est un film :" terrifiant" , James Wan laisse l'imagination du spectateur travailler , ce n'est pas plus mal à une époque où plus rien n'est suggéré , on peut dire que Conjuring signe un retour aux sources dans le cinéma d'épouvante et ses codes, chose déja amorcée dans Dead Silence ou encore Insidious .]]>
http://cine-by-mahf.cowblog.fr/commentaires-3251196.htmlMon, 23 Sep 2013 23:23:00 +0200http://cine-by-mahf.cowblog.fr/critique-de-film-conjuring-3251196.html
http://cine-by-mahf.cowblog.fr/critique-de-film-insaisissables-3251195.htmlCritique de film : InsaisissablesCritique de film : Insaisissables





Il y a des signes qui ne trompent pas : L'affiche d'Insaisissable en fait partie .

Un casting à la limite du fantasme pour un scénario très ambitieux voilà la recette du film !
Ce qui s'annonçait comme un blockbuster estivale est en réalité un film très bien pensé qui prouve une fois n'est pas coutume que l'on peut mêler divertissement et intelligence sans pour autant :" se prendre la tête" pour citer Alexandre Astier .

Le thème en lui même est assez original dans ce trop plein de films orientés action explosion et hémoglobine . Personnellement je dirais qu'Insaisissable est un film indispensable dans une période fade et monotone où plus personne ne croit en la magie et à l'irrationnel et où le virtuel semble devenir la seule réalité .

On a des étoiles pleins les yeux devant le spectacles des Quatre Cavalier où ( il est devenu bien trop rare pour le mentionner ) les effets spéciaux offrent une véritable grâce artistique sans et nous ne sommes pas obligés de porter des lunettes stupides pour les apprécier en :" 3D" !

On est comme bercé et cette beauté visuelle justifierai à elle seule de voir le film mais ce serait oublier que derrière la magie il y a un scénario très bien écrit où les rebondissements sont bien amenés .

Par le parti pris des magiciens souhaitant réhabiliter une certaine forme de justice sociale et économique , nous sommes face à des Robins des Bois des temps moderne et en mon sens ce n'est pas un mal de revenir à certaines valeur dans un monde de plus en plus individualiste .

On pourrait être perdu voir :" frustré" derrière parfois un trop plein d'explications rationnelles et scénaristiques mais le rythme du film et ses péripéties font oublier ce léger hic .

La distribution est agréablement répartie , si l'affiche pouvait laisser suggérer un :" Expendables made in Las Vegas " chaque acteur trouve sa place et apporte sa pierre à ce qui est à mes yeux l'un des films les plus ambitieux de ces six derniers mois .


Louis Leterrier prends des risques et n'hésite pas à critiquer ouvertement les institutions qu'elles soient Américaines ou Françaises .

Brian Tyler signe une bande originale de haute volée et le compositeur n'est pas loin d'égaler Hans Zimmer .

Insaississables ou quand Ocean's Elevens rencontre David Copperfield ! .
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http://cine-by-mahf.cowblog.fr/commentaires-3251195.htmlMon, 23 Sep 2013 23:18:00 +0200http://cine-by-mahf.cowblog.fr/critique-de-film-insaisissables-3251195.html
http://cine-by-mahf.cowblog.fr/critique-de-film-the-purge-american-nightmare-3251194.htmlCritique de film : The Purge ( American Nightmare )Critique de film : The Purge ( American Nightmare )



Par un propos de départ assez risqué et sentant bon le torture porn estival , The Purge s'installe comme la petite surprise de l'été et risque de fortement inquiéter au box-office les blockbuster que sont Insaisissables et Lone Ranger .


Ayant fait un carton plein aux Etats Unis emmagasinant plus de 30 millions de dollars pour un budget 3 millions , The Purge marque le retour d'un cinéma multigenre dignement hérité de l'aire Carpenter . :" Vigilante" pour le côté autodéfense et :" Assault on Precinct 13 " pour l'aspect huit-clos , le film de James DeMonaco est une bien bonne surprise pour un synopsis qui si il était interessant laissait présager le pire .

Ce qui frappe dès les premières images c'est l'aspect réaliste des événements et son parti pris très clairement anti-américain ou plutôt anti société de consommation .

Crise économique , crise identitaire, délinquence , tous les maux de la société actuelle servent de point de départ à ce terrible jeu sadique qu'est la :" purge" à savoir un événement annuel retranscrit à la télévision tel un jeu de téléréalité où tous les délits peuvent être commis dans une durée de 12 heures sans crainte de se faire poursuivre en justice .

A une réalisation tappe à l'oeil et épileptique faisant la part belle à l'hémoglobine , le réalisateur préfère se tourner vers un film de série B dans un huit-clos terriblement efficace .

Après le très bon film français Nid de Guêpes digne héritier de l'Assaut sur le Central 13 de John Carpenter , aucun réalisateur n'avait été véritablement très adroit sur le thème de l'encerclement d'un seul et unique lieu par une bande .
L'essai du réalisateur Jean François Richet en 2005 dans le remake du film de Carpenter tiendra plus du petit blockbuster sympathique que d'un film misant tout sur la tention .

Car l'une des forces de The Purge c'est sa constante tention accentuée par le fait que la rue ne sera pas un échappatoire .
Si certains pourraient trouver le parti pris de confronter les classes sociales ( Les pauvres et les sans domiciles fixes sont des cibles de premier choix tandis que les personnes aisées s'avèrent avoir des pulsions meurtrières ) délicieusement :" cliché" , le film a de sérieux atout qui feront vite oublier cet air de déja vu .

The Purge peut également être vu comme un film sécuritaire au sens propre du terme . L'oeuvre de James Demonaco dresse le portrait au vitriol d'une société nihiliste où les valeurs disparaissent au profit de la lutte pour la vie .

Demonaco noie le poisson en présentant une famille bien sous tout rapport et visiblement pacifiste jusqu'au moment où les tentions s'intensifient .

L'arme du père incarné par l'excellent Ethan Hawke est ainsi confiée à son fils tel un outil comme un autre . Choquant et l'on prends peu à peu compte du danger que constituent la législation des armes à feu .

Pour parler un petit peu du casting il est intéressant de noter qu'à part Ethan Hawke aucune tête connue à l'affiche ce qui accentue le côté réaliste du film ainsi la famille Sandin est tout à fait crédible au même titre que les assaillants .

The Purge a le défaut d'être relativement court , trop court .

A défaut d'être long , The Purge est un film engagé qui prêtera matière à réflexion entre deux bains de mer ! .

A voir !
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http://cine-by-mahf.cowblog.fr/commentaires-3251194.htmlMon, 23 Sep 2013 23:13:00 +0200http://cine-by-mahf.cowblog.fr/critique-de-film-the-purge-american-nightmare-3251194.html