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Passionné de cinéma : mes critiques et tenues de films

Mardi 24 septembre 2013 à 8:40


Critique de film : Machine Gun Preacher

 


 
Très enthousiaste au visionnage de la bande annonce et conscient qu'il s'agissait d'un film ayant ramassé les critiques négatives , c'est avec un oeil averti que je me suis procuré le bluray de Machine Gun Preacher .

J'ai été assez surpris du contraste entre la portée religieuse et pacifique du film et la terrible violence des scènes de massacres civils en Afrique .

Avec ce parti pris , Marc Forster nous offre l'occasion d'être confronté de plein fouet à cette horreur . Certaines séquences sont pour ainsi dire insoutenables mais pour le moins indispensables .

Avec ce film Gérard Butler prouve qu'en plus d'être un bon acteur est engagé .

. «Il s'est battu pour l'avoir, puis pour que le film soit fait " déclara Marc Foster

Mais il a ce qu'il faut pour incarner Sam: j'ai pensé à lui très tôt dans le processus, car il est l'un des rares acteurs de Hollywood à être aussi masculin, à paraître aussi fort et solide. De plus, son passé sombre - alcool, drogues - en faisait un excellent candidat pour chausser de tels souliers.»

Comme Michelle Monaghan, qui incarne sa femme, l'acteur écossais a passé pas mal de temps en Pennsylvanie en compagnie des Childers. Le scénariste Jason Keller a fait de même... et plus.

«Pendant une année, j'ai fait des allers-retours entre leur maison et Los Angeles, et Sam est venu me visiter à plusieurs reprises. Puis, je suis allé au Soudan, où j'ai vécu à l'orphelinat, j'ai parlé aux enfants et aux adultes qui travaillent sur place», raconte celui qui a été pris «à la gorge et au coeur» en découvrant l'histoire de Sam

. Une histoire qui lui a été racontée par le principal intéressé, mais aussi par ses amis, sa famille, les soldats soudanais, les orphelins. «Tout ce qui est dans le scénario lui a été inspiré par ces témoignages, pas seulement par le mien», poursuit Sam Childers.

Mais le résultat n'est pas un documentaire, ses artisans l'assument: «Sam et moi avons eu des milliers de discussions, je l'ai consulté sur tout, dit Jason Keller. Mais vous ne pouvez pas raconter la vie de quelqu'un au cinéma sans prendre de licence dramatique.

Chaque scène s'est vraiment produite ou est inspirée de la réalité . Oui, nous avons poussé sur l'action parce que nous voulions faire un film qui soit vu par le plus de gens possible. Mais si vous parlez aux gens qui vivent là-bas, ils vous diront que ce qui se passe est pire que ce que nous montrons.»

«Ils ont posé ma vie sur une table et en ont extrait ce qui leur semblait être le meilleur», conclut Sam Childers. Satisfait du résultat? Rires.

«Bien sûr. Mais ma vie est tellement mouvementée qu'il y aurait de quoi faire un deuxième film.»

Machine Gun Preacher est également assez différent des autres films humanitaires et sur le même sujet .

Ici , pas question de répondre à la barbarie par la non violence , Sam n'hésite pas à appuyer sur la gâchette pour prôteger les siens .
Et c'est là tout le paradoxe du film qui fait peut être également son charme .

S'arrêter aux messages religieux du film serait à mon avis une erreur et celà empêcherait de passer à côté de tout l'engagement de l'équipe pour dénoncer ces horreurs .

Un film qui fait office de piqûre de rappel !
Indispensable .

http://www.bolyabaenga.org/index.php?option=com_content&view=article&id=312:machine-gun-preacher-pour-lamour-de-dieu-et-des-enfants&catid=42:les-enfants-soldats&Itemid=61

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