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Passionné de cinéma : mes critiques et tenues de films

Lundi 23 septembre 2013 à 23:23

Critique de film : Conjuring



James Wan aux commandes , l'un des meilleurs maitre de l'horreur de ces dix dernières années , Patrick Wilson à bord , une histoire d'esprits , celà sent le déja vu . Mais c'est oublier que le bougre de James Wan est un petit génie en la matière , avec Conjuring , le jeune réalisateur démontre encore une fois qu'il maitrise son sujet ! .

Si vous avez aimé les films de James Wan et en particulier Insidious ( Dieu que j'attends le second volet avec impatience ! ) et Dead Silence vous aimerez Conjuring . Si vous n'avez pas apprécié ces films , passez votre chemin !

Si Conjuring ne renouvelle pas le genre , il possède de sérieux atouts qui en font un film particulièrement interessant .
Tout d'abord le casting , comme pour Conjuring ou encore Death Sentence , il est agréable de constater que James Wan parvient à rassembler des acteurs :" crédibles " pour incarner des familles .

James Wan & son équipe ont également fait un très bon travail de documentation pour retranscrire à l'écran une histoire inspirée des protagonistes dans les années 70 .
Cette recherche d'authenticité se ressent dans le film par les investigations des Warren .

L'un des atouts du film est également son côté :" rationnel" , même les chasseurs de fantôme tentent de rassurer les fami
lles en leur expliquant que la plupart des phénomènes paranormaux peuvent trouver une explication rationnelle .
Un très bon point pour moi .


Le jeune réalisateur ne se repose pas sur ses lauriers en terme de réalisation et expérimente énormément de choses sur ce film comme certains plans-séquence particulièrement bien venus .

La caméra possède un grain qui permet encore plus de nous replonger dans les seventies , du point de vue du passionné :" vintage" que je suis , je note également que l'époque à été particulièrement bien reconstituée qu'il s'agisse des vêtements :" kitchs" aux coupes de cheveux en passant par les voitures .

Je ne dirais pas que Conjuring est un film :" terrifiant" , James Wan laisse l'imagination du spectateur travailler , ce n'est pas plus mal à une époque où plus rien n'est suggéré , on peut dire que Conjuring signe un retour aux sources dans le cinéma d'épouvante et ses codes, chose déja amorcée dans Dead Silence ou encore Insidious .

Lundi 23 septembre 2013 à 23:25

Critique de film : Shortbus


Shortbus où une définition de la sexualité .

Par son affiche et son synopsis , Shortbus sentait bon le film trash digne d'assouvir les pulsions de quelques personnes à l'esprit limité .

Dans une certaine mesure nous pouvons dire que Shortbus est un parent de Fight Club de David Fincher dans sa manière de traiter un sujet qui au premier abord peut paraître provoc .

Shortbus n'est ni plus ni moins qu'un traitement quasi chirurgical de la sexualité et en aucun cas une apologie de moeurs .
Le message que je retiendrais du film est que s'abandonner aux plaisirs de la chair ne peut se réaliser sans une béattitude absolue sur tous les plans y compris celui des sentiments .

Une critique ne suffirait pas à décortiquer les multitudes de points abordés dans ce film tous aussi importants et poignants les uns que les autres .
Je n'ai rarement vu un réalisateur viser aussi :" juste" concernant la sexualité et le milieu des clubs libertins .

Oubliez les caméras voyeuristes des reportages d'investigation et laissez vous guider par la caméra de John Cameron Mitchell qui nous embarque pour une passionnante plongée dans le monde drôle , parfois osé mais toujours affectueux de Shortbus .

Les scènes :" trash" s'inscrivent dans une continuité somme toute assez logique et certaines séquences se révèlent être de purs moment de grâce comme il est devenu bien rare de voir au cinéma de nos jours .

John Cameron Mitchell dresse une sublime définition de la sexualité de l'amour et de la beauté trois choses complémentaires qui ne peuvent fonctionner ( ou alors très rarement ) si on les dissocie .

La phrase d'accroche du film aurait du mettre la puce à l'oreille :" Pas d'amour sans amour" .

Un vrai film , avec de vrais dialogues servis par une mise en scène créative et de vrais acteurs devant la caméra .

Lundi 23 septembre 2013 à 23:28

Critique de film : Droit de passage



En prenant pour base uniquement sur le synopsis , Droit de passage sent bon le film politiquement correct et bien pensant mais ne nous y trompons pas !

Le réalisateur Wayne Kramer nous propose un métrage viscéral d'1h45 .

L'Homme qui avait déja évoqué l'immigration aux Etats Unis dans son impitoyable Running Scared en 2006 ( La Peur au ventre avec Paul Walker ) récivide et cette fois ci c'est le coeur même du film .


Wayne Kramer ne se place jamais en donneur de leçon et c'est au spectateur de se faire sa propre opinion .

Il faut bien dire que les multiples facettes du problème de l'immigration aux Etats Unis post 11 Septembre sont plutôt bien traitées dans le film .
Des immigrants mexicains à la diaspora juive et asiatique .

Aucune réalisation ;:" m'as tu vu" de la part de Kramer .

Si le réalisateur avait usé de tout son talent graphique et visuel dans La Peur au Ventre , il préfère ici opter pour une réalisation plus conventionnelle mais qui n'en reste pas moins efficace soutenue par une bande originale de Mark Isham de très bonne facture ni trop puissante ni trop larmoyante juste ce qu'il faut .

La distribution est à la hauteur du film et si l'on peut être effrayé par les :" têtes d'affiche" ,(Harrisson Ford , Ray Liotta , Jim Sturgess ) Kramer prend assez de recul pour que ces acteurs nous présentent des personnes écorchées vives on ne peut plus authentiques et sincères .

Un film indispensable qui se doit d'être vu .

Lundi 23 septembre 2013 à 23:32

Critique de film : World War Z :
 


World War Z est un film qui aura su se faire désirer ! Le métrage de Marc Foster est-il à la hauteur des espérances ?


Une réussite en demie-teinte ..


Soyons francs : World War Z est un blockbuster et en ce sens il remplit parfaitement son cahier des charges avec un rythme effrainé .


La mise en scène de Marc Foster est dynamique et certaines séquences sont de pures réussites , on en prends :" pleins les yeux" pour le coup les zombies sont véritablement en furie .


Là où le métrage est intéressant c'est qu'il montre comment tout peut déraper en quelques secondes, les images de panique générale et d'hystérie collective sont plutôt marquantes même si elles sont beaucoup plus asceptisées que dans des films tels que 28 semaines plus tard .

Remarquons une prise de risque somme toute assez osée dans la mesure où nous apprenons la mort du président américain et de la plupart des hautes instances .


Malheureusement le film s'enlise dans une quête quasi biblique et les problématiques du départ sont vites expédiées , il aurait été intéressant que Foster explore plus en profondeur ce cataclysme .

La suite du film est somme toute assez classique , recherche d'un vaccin et traitement de l'épidémie .

La bande sonore composée par Marco Beltrami n'est pas véritablement transcendante si ce n'est quelques rares morceaux rappelant la bande originale de 28 jours plus tard composée par John Murphy et qui met en scène des zombies affamés dans une Grande Bretagne post apocalyptique .

Un hasard sans doute.

Là où le bas blesse c'est dans l'idéologie du film qui s'inscrit dans un contexte on ne peut plus sulfureux de conflit au Moyen Orient .

Ainsi Israel dernier bastion de résistance mondiale accueille tel une tour de Babel les rescapés en son sein . Tous sont protegés par un mur...dressé contre les Palestiniens .

L'épidémie sera d'ailleurs amenée en Israel par des Palestiniens peu prudents .

Inutile d'être engagé

politiquement pour comprendre que ce parti pris s'avère très dangereux et risque de mettre le feu aux poudres sur un sujet déja horrifique .
A partir de là , le film perd toute crédibilité vis à vis de ses intentions de :" divertissement" et le reste du métrage ne sauvera pas le film du nauffrage cinématographico-politique .

Ce qui n'était qu'un sympathique film de zombies se transforme en film politiquement correct .

Je passerais outre sur les nombreuses incohérences et scènes prévisibles .

Petit spoiler : Brad Pitt meurs pas et sauve l'humanité ou dumoins ce qu'il en reste et les zombies finissent crâmés au lance flammes .

Voilà .

Dispensable .

Lundi 23 septembre 2013 à 23:50

Critique de film : Ted




Voilà une comédie américaine comme je les aime ! Trash et politiquement incorrecte et bon sang que ca fait du bien à une période ou la bienpensance revient à grand pas .




Je fais court le propos du film n'est qu'un prétexte à des situations plus cocasses les unes que les autres et c'est tant mieux ! .

L'introduction du film ( servie par une splendide transition du logo universal ) se joue des pires clichés guimauve ( la période de noél , les enfants sages tout ca..) pour notre plus grand plaisir .
L'introduction fait place à un générique qui parlera a quiconque à grandi dans les années 80-90 ( Indiana Jones, E.T , Jurassic Park pour ne citer qu'eux ) .

S'en suit un film qui enchaine les moments de pure déconnades reservées à un public averti car Ted est tout de même assez trash tant dans certaines situations que dans des répliques bien amenées .

Mark Walberhg campe un personnage assez similaire à celui qu'il incarnait dans l'excellentissime :" Two others guys" ( Very bad cop en Français ) à savoir autoderisoire et décallé comme je les aime .
Ce buddy movie like est parfaitement bien dosé entre scènes intimistes et scènes comiques , Mila Kunis est comme à l'accoutumée gracieuse .

Les caméos et second rôles n'ont rien à envier aux vedettes que ce soit Ryan Renolds ou encore...un acteur de twilight . Je n'en dis pas plus pour ne pas gâcher le plaisir !

J'ai évoqué plus haut l'aspect très 80's du générique , mais c'est TOUT le film qui frappe l'inconscient du spectateur et le renvoyant aux heigthies de clin d'oeils évidents à certaines pistes de la bande originale qui ne sont pas sans rappeller les travaux d'Alan Silvestri et de John Williams , compositeurs phares d'un grand nombre de blockbuster des années 80 .

Notons également que TED est cependant beaucoup plus fin qu'il n'y parait et délivre une critique évidente de l' éducation actuelle et de l'abandon des parents de toute forme d'autorité , le parallèle entre les trentenaires :" geek" dont fait partie Walbergh et les enfants d' aujourd'hui est très interessant et pour un film de cette catégorie ce n'est qu'un bonus ! .


Tout comme Les Griffin, American Dad! et The Cleveland Show, séries télévisées également créées par Seth McFarlane, le film fait référence à de nombreux films, séries télévisées ou phénomènes culturels :

E.T. l'extra-terrestre :

La banlieue dans laquelle habite John Bennett au début du film est assez semblable à celle du film, de plus, l'introduction du film est assez comparable : un jeune garçon solitaire (John/Elliot) fait la rencontre d'un être extraordinaire (Ted/E.T.).

Ted reprend également un plan du film, dans lequel on voit Elliot/John filmé de l'intérieur de son placard. Le générique de début du film montre également John porter Ted dans un panier à l'avant de son vélo, une couverture sur la tête, comme dans la séquence d'E.T. désormais très célèbre.

Indiana Jones :

Dans sa chambre, John a l'affiche d'Indiana Jones et le Temple maudit. Plus tard dans le film, lorsque Ted tente de s'échapper de la maison de Donny, les célèbres notes du générique d'Indiana Jones sont jouées, alors que Ted ramasse son oreille avant de s'enfuir, de la même manière qu'Indiana Jones ramasse son chapeau avant de quitter le Temple Maudit.

Star Wars :

Alors que John reçoit Ted pour Noël, un enfant reçoit une boîte de figurines des personnages de Star Wars. Seth McFarlane avait déjà parodié la première trilogie Star Wars dans Les Griffin avec la trilogie Blue Harvest, Something, Something, Something, Dark Side et It's a Trap. À noter également que la sonnerie de portable de John spécifique à Lori est " The Imperial March ".

Enfin, à la fin du film, lorsque Ted tombe de la tour du stade, coupé en deux, fait référence à la scène que l'on retrouve dans la Menace Fantome losrque Dark Maul est tué.

Intelligence Artificielle : Dans Intelligence Artificielle, le nounours de David Swinton s'appelle "Teddy" qui est un robot peluche qui parle et bouge.

Teen idols :

Lorsqu'il est révélé au monde que Ted est vivant, il accède soudainement à la célébrité, avant de redevenir totalement anonyme. Le narrateur fait à ce moment référence à d'autres "teen idols", comme l'on pu être Corey Feldman, Frankie Muniz ou Justin Bieber.
Alf :

Lorsqu'il est connu, Ted se rend sur le plateau de The Tonight Show, à l'époque présenté par Johnny Carson. Selon Ted, Carson confondait Ted et Alf et pensait que ce dernier était juif.

Tom Skerritt :

Le patron de John, Thomas, prétend être un ami proche de l'acteur Tom Skerritt. Il a même une photo où il pose à côté de l'acteur, tout comme Rex plus tard dans le film. Skerritt apparaît même à la fin du film, au mariage de John et Lori. John répliquera même à son patron avec une réplique du film Top Gun, dans lequel Skerritt joue, ce que Thomas semblera ne pas comprendre.

K 2000 : La sonnerie du portable de John pour Ted est celle du générique de la série.


Y a-t-il un pilote dans l'avion ? : Selon John, sa rencontre avec Lori s'est faite de façon similaire à celles des personnages de Ted et Elaine.


Octopussy :

Il s'agit du premier film que John et Lori ont vu ensemble. Plus tard, John montera sur scène lors du concert de Norah Jones pour chanter la chanson All Time High, chantée par Rita Coolidge dans le film. Les premières notes de saxophone de la chanson sont interprétées par Norah Jones elle-même.

Jack et Julie :

Ted regarde ce film avec les prostituées qu'il a ramené chez John et Lori. Il s'étendra même sur la présumée piètre qualité du film.

Cheers :

John part du travail afin de regarder avec Ted les bonus du DVD de cette série, dans lesquels l'acteur Ted Danson déclare : « Woody Harrelson a la plus petite bite que j'ai jamais vue ».

Arnold et Willy :

Ted compare sa vie d'ex-enfant star déchu à celle des acteurs de cette sitcom.


Flash Gordon :

Selon John, il s'agit pour Ted et lui d'une part importante de leur éducation. Tous les deux sont donc des fans inconditionnels du super héros.

Ainsi, ils font souvent référence à la série dans leur conversation et Ted a l'affiche du film dans son appartement. Ils seront fous de joie de rencontrer l'acteur Sam J.Jones, interprête de Flash Gordon. John ira jusqu'à quitter une fête à laquelle il était avec Lori afin de le rencontrer. Lorsqu'il fait sa rencontre, John est aux anges et va même avoir une hallucination dans laquelle il s'imagine revivre une séquence du film, sur la chanson de Queen, Flash. À la fin du film, Sam J. Jones officiera même en tant que pasteur au mariage de John et Lori.


Les Griffin :

Dans son film, Seth Mac Farlane ne se prive pas de faire des clins d'oeil à la série qui l'a fait connaitre. Ainsi, lors de la fête chez Ted, John dit à celui-ci :« Allons sur un pont vomir sur des voitures », une réplique des Griffin, ce à quoi Ted réplique : « Je n'ai pas du tout la même voix que Peter Griffin ! ».

En réalité, c'est le même acteur, Seth MacFarlane, qui fait la voix de Ted et joue aussi le rôle de Peter Griffin dans la série. Dans la version québécoise, Ted dit "Brian Griffin" à la place de "Peter Grifffin" car l'acteur qui fait la voix de Ted, Tristan Harvey, double la voix de Brian Griffin dans la série.

Par ailleurs, on peut également souligner que le casting du film montre la fidélité de Seth MacFarlane envers ses collaborateurs. En effet, les deux scénaristes du film ainsi que l'actrice Mila Kunis se connaissent depuis des années en raison de leur collaboration sur la série Les Griffin. De même pour Patrick Warburton, Alex Borstein, Ralph Garman et John Viener, jouant respectivement Guy, la mère et le père de John et Alix, tous doubleurs de la série.

Tintin :

Dans sa chambre d'hôtel, John lit la bande dessinée Objectif Lune, le seizième tome des aventures de Tintin.
Le Journal de Bridget Jones : Après sa rupture avec John, Lori regarde ce film.

American Party :

Ted compare physiquement Jared, le petit ami de Guy à Van Wilder, héros du film American Party. Or, ces deux personnages sont interprétés par Ryan Reynolds.

Superman Returns :

À la fin du film, le narrateur révèle que Sam J. Jones a déménagé à Hollywood dans l'espoir de reprendre sa carrière et est devenu le colocataire de Brandon Routh. Le narrateur s'étend alors sur la « bouse » que représente selon lui ce film.

Taylor Lautner :

Dans la scène finale, le narrateur révèle également que Robert, un enfant enrobé, a engagé un coach, a perdu beaucoup de poids et est devenu Taylor Lautner, connu pour son rôle dans la saga Twilight.

The Wall :

Pendant la scène dans la chambre de John, lorsque Ted dit qu'il ne peut pas avoir de pudding s'il ne finit pas sa viande, il fait référence à la menace utilisée par l'instituteur dans l'opéra-rock du groupe Pink Floyd.

Aliens, le retour: vers la fin du film, alors que son corps est coupé en deux, Ted se compare au robot dans le film Aliens, le retour. Il fait référence à la scène où Ellen Ripley et l'androïde Bishop réussissent à tuer l'Alien, mais où Bishop perd la moitié de son corps durant le combat.

Sinéad O'Connor : sur le parking, Donny se propose d'adopter Ted mais ce dernier refuse et préfère faire des blagues sur la situation. En faisant référence à Donny, Ted dit notamment à sa copine :" c'est Sinead O'Connor, mais elle est moins jolie qu'elle ne l'était".

Kiss : Dans la chambre de Ted lors de la soirée en présence de Sam J. Jones on aperçoit une affiche de Kiss.
La bagarre entre Ted et John rappelle fortement celle de Peter Griffin et le poulet géant.

Robert Downey Jr: les prénoms des deux "méchants", Robert et Donny, font sûrement référence à ce qu'on appelle le "Downey syndrome"

(faire des choses stupides quand on est sous l'emprise de l'alcool). Les deux personnages sont complètement fous.

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